🌾 Les apports de la sophrologie à chaque étape du deuil
Le deuil n’est pas une ligne droite, mais un chemin intérieur où se mêlent absence, amour et transformation.
Comme le rappellent Christophe Fauré, Marie de Hennezel et Marie-Lise Labonté, la douleur de la perte n’efface pas la vie : elle nous invite, peu à peu, à retrouver la part intacte en nous, celle qui sait encore respirer, sentir et aimer autrement.
La sophrologie accompagne ce passage en douceur.
Dans les premiers temps, lorsque le corps se fige et que le souffle se coupe, elle aide à revenir à la respiration, à sentir ce qui vit encore, même au milieu du manque.
Ce retour au souffle est un premier pas vers la présence à soi.
Quand la peine devient confuse, que les émotions se succèdent sans repère, la sophrologie propose de laisser circuler ce qui se vit, d’observer sans fuir ni s’attacher.
L’espace intérieur s’ouvre, et le mental s’apaise.
Lorsque vient le temps du vide, de la colère ou de la culpabilité, la pratique permet de se déposer, d’apaiser le corps, de retrouver un appui solide à l’intérieur.
Marie-Lise Labonté parle du vide comme d’un lieu de passage vers la paix : en sophrologie, ce passage se fait à travers le corps, le souffle et la conscience.
Et quand la vie reprend son mouvement, la sophrologie aide à reconstruire le lien autrement, à retrouver du sens, à sentir que l’amour reste présent, différemment.
Les pratiques de projection positive et de connexion au souvenir lumineux permettent de renouer avec ce qui demeure vivant en soi.
Ainsi, la sophrologie ne cherche pas à effacer la peine, mais à accompagner la transformation du lien à réapprendre à respirer avec la vie, pas à pas, souffle après souffle.