Le corps, un repère vivant
Le corps n’est pas seulement ce qu’on habite : c’est le point de départ de notre conscience.
Il perçoit avant que l’on pense, il ressent avant que l’on sache.
C’est notre boussole intérieure — celle qui nous oriente quand le mental s’emballe, celle qui nous ramène à l’essentiel.
Et c’est là que la Sophrologie Caycédienne prend tout son sens.
En nous invitant à écouter, comprendre et accompagner ce qui se vit à l’intérieur,
elle ouvre un mouvement de reconnexion à soi : un chemin vers notre centre,
où le corps redevient un allié, un ancrage, un lieu d’équilibre.
Ce mouvement intérieur active naturellement notre plein potentiel,
non pas en cherchant à changer ce que nous sommes,
mais en laissant émerger ce qui était déjà là, sous la surface.
Le corps devient alors un véritable espace de connaissance de soi.
À travers le schéma corporel comme réalité vécue,
on redécouvre le corps de l’intérieur : on le sent respirer, vibrer, s’ouvrir à la vie.
Et c’est seulement à partir de cette présence retrouvée que l’on peut vraiment s’ouvrir aux autres,
non plus dans la dispersion, mais dans la justesse du lien.